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D'ici à 2030, 75% des Français prévoient de changer de métier

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Selon une étude, un Français sur dix pense que le numérique pourrait mettre fin à son emploi dans les années à venir. Cependant, une vaste majorité voit la transition numérique comme une opportunité positive pour le marché du travail.

La transformation numérique, déjà en cours, promet de redéfinir profondément l’univers professionnel dans un avenir proche. De nombreuses études récentes corroborent cette vision. Les avancées comme les algorithmes, les intelligences artificielles et autres outils digitaux s’apprêtent à révolutionner la routine professionnelle et l’organisation des entreprises pour des millions d’employés. Selon une étude récente d’Harris Interactive pour le cabinet Julhiet Sterwen, réalisé auprès de mille salariés français, trois professionnels sur quatre anticipent une évolution significative, voire une disparition totale, de leur poste d’ici à 2030.

Transformation profonde des banques et assurances

Actuellement, seuls 14% des salariés pensent que le numérique créera plus d’emplois qu’il n’en supprimera, avec moins d’optimisme dans les grands groupes (12%) par rapport aux ETI (6%) et PME (7%). Selon Harris Interactive, les secteurs de la banque et de l’assurance sont les plus concernés par ces préoccupations. Après la digitalisation, 75% des employés de ces domaines anticipent des changements majeurs dans leur métier, et 14% voient une possible disparition de leur poste. Une étude récente du SNB/CFE-CGC a également montré que les conditions de travail dans le secteur bancaire se détériorent pour trois salariés sur quatre.

Inquiétudes croissantes dans divers secteurs face à la digitalisation

Dans l’industrie, 70% des salariés anticipent une transformation de leur emploi. Les secteurs des télécommunications et de la grande distribution ne sont pas en reste, avec respectivement 10% et 5% des employés prévoyant la disparition de leur poste. Ce sentiment d’insécurité est d’autant plus marqué dans les grandes entreprises en pleine mutation, où bon nombre se sentent négligés par leurs employeurs, coupables selon eux de privilégier les technologies….

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